Dans l’exercice de leurs activités, les ouvriers de chantier peuvent être victimes d’accident de travail. Pour pallier ces déconvenues, les responsables de chantier sont légalement tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des ouvriers. Cependant, face aux nombreuses façons de protéger les ouvriers d’un chantier, il n’est pas toujours évident de choisir la méthode qui convient le mieux. Alors, comment protéger au mieux les ouvriers d’un chantier ?

Ce qu'il faut retenir :

  • Les ouvriers intervenant sur des chantiers isolés ont deux fois plus de chances d'être victimes d'un accident de travail, donc des mesures de protection spéciales sont nécessaires, comme l'utilisation de Dispositifs d'Alarmes pour travailleurs isolés (DATI).
  • Les équipements de protection individuelle (ÉPI) tels que les vêtements de protection, les chaussures de sécurité et les gants sont essentiels pour protéger les ouvriers sur les chantiers.
  • Les vêtements de protection doivent répondre à la norme EN340 et offrir une résistance aux produits chimiques, à la corrosion, aux flammes, aux coupures et une bonne visibilité dans le noir.
  • Les chaussures de sécurité doivent être adaptées au type de chantier et offrir une résistance aux intempéries, aux perforations, à la graisse et avoir des semelles antidérapantes.
  • Les gants de protection doivent avoir des propriétés anti-abrasion, anti-coupure, anti-déchirure et anti-perforation, ainsi qu'une bonne résistance à l'eau et à la chaleur.

Les PTI pour protéger les ouvriers isolés

Selon de nombreuses études, les ouvriers intervenant sur des chantiers isolés présentent deux fois plus de chances d’être victime d’un accident de travail. Ils nécessitent donc la prise de mesure de protection spéciale comme l’utilisation des Dispositifs d’Alarmes pour travailleurs isolés (DATI). Pour en savoir plus à ce sujet, n’hésitez pas à contacter un spécialiste de la protection des travailleurs isolés qui proposent des dispositifs d’alarme.

Un travailleur ou ouvrier est considéré comme isolé lorsqu’il exerce dans une zone ou à un endroit qui ne se situe pas à portée de vue ou de voix de la civilisation. Il ne s’agit donc pas de travailleurs situés dans des zones extrêmes. Pour les protéger, les responsables de chantier devront leur fournir des dispositifs leur permettant d’alerter en cas de danger.

Il peut s’agir d’un téléphone DATI qui leur permet de communiquer facilement et de délivrer des SOS en cas de besoin. Ces appareils disposent à cet effet de boutons spéciaux qui alertent les autorités d’une situation extrême. De même, la protection peut passer par un badge connecté ou un appareil doté d’un déclencheur radio qui perçoit la perte de verticalité et alerte d’une éventuelle difficulté. Les autorités compétentes seront alors tout de suite informées en cas de chute brutale ou de malaise. Cependant, les constructeurs de dispositifs PTI font preuve d’une grande imagination dans la mise en place des outils de protection. Cela offre donc un large panel aux responsables qui auront tout à leur disposition afin de protéger leurs ouvriers.

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Les équipements de protection du travailleur : la protection ultime pour les ouvriers

Les travaux de chantier sont des activités qui requièrent de gros efforts physiques. Elles nécessitent également des prises de risque telles que des interventions dans des endroits dangereux. Pour protéger les ouvriers, il est indispensable de les munir d’équipements de protection individuelle (ÉPI). Il s’agit essentiellement des vêtements de protection, des gants et des chaussures de travail.

Les vêtements de protection

Les vêtements de protection sont des tenues conçues spécialement pour protéger les travailleurs contre les intempéries et les accidents sur chantier. Ils doivent absolument répondre à la norme EN340 qui stipule les caractéristiques des tenues en question. Les tenues de protection devront ainsi résister aux produits chimiques, à la corrosion et aux flammes. Ils devront également protéger des petites coupures et offrir une excellente visibilité dans le noir.

De plus, les vêtements de protection sont disponibles en différentes formes en fonction du type de chantier. Il peut s’agir de combinaisons qui recouvrent l’entièreté du corps ou de simples tabliers de protection. Il peut s’agir également de blouses de protection ou de vêtements isolants.

Les chaussures de sécurité

Au-delà des vêtements de protection, les responsables de chantier devront mettre à la disposition de leurs ouvriers, des chaussures de sécurité. Il s’agit de paires dotées de caractéristiques uniques qui leur permettent de résister aux intempéries, aux perforations, à la graisse ou aux fluides. Cet équipement est particulièrement important quand on sait que 7% des accidents sur chantier impliquent les pieds.

Cependant, comme pour les vêtements, les chaussures de protection dépendent des chantiers. Les chaussures adaptées aux chantiers BTP proposent un pouvoir d’absorption des chocs ainsi que des semelles antidérapantes différentes des chantiers miniers. Il s’agira donc d’accorder une attention particulière aux normes des chaussures avant toute initiative.

Les gants de protection

Les gants de protection constituent les derniers équipements de protection individuelle pour les ouvriers intervenants sur des chantiers. Ils permettent de protéger les bras et les avant-bras des brûlures et des coupures engendrées par les travaux sur chantier. Idéalement, les gants de protection doivent posséder des propriétés anti-abrasion, anti-coupure, anti-déchirure et anti-perforation. Or, aujourd’hui, on observe de plus en plus de gants adaptés aux différents secteurs d’activités. Toutefois, tous les gants de protection doivent offrir une excellente résistance à l’eau et à la chaleur.

Autant d’équipements qui permettent de protéger des travailleurs sur chantier et d’optimiser l’exécution des travaux. Qu’en est-il des travailleurs sur chantier isolé ? Ces ouvriers nécessitent des mesures spéciales qui vont des équipements précédemment cités à des appareils de survie.

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Adopter les mesures de sécurité de base

Outre les équipements de protections individuelles et les dispositifs de protection de travailleur isolé, la protection des ouvriers de chantier passe par l’adoption des mesures de sécurité de base. En ce sens, il est important de déterminer les limites du chantier en installant une bonne clôture. Pour cela, il est possible de se servir de barrières, de signalétiques ou de panneaux de signalisation. Cela permet aux ouvriers de distinguer les secteurs à risque des secteurs sécurisés.

Il faudra également installer des caméras de surveillance. La protection des ouvriers ne passe pas uniquement par des mesures de sécurité dans l’exécution des activités. Elle prend également en compte la protection des vols, des pillages et des agressions. Au besoin, s’il s’agit d’un projet sur le long terme, il est possible de demander une évaluation des risques de sécurité. Cela permettra de passer en revue toutes les possibilités d’agression pour assurer une meilleure protection.

De plus, la prise de mesures simples comme la planification de la livraison ou la mise sous scellé des objets précieux dissuade de toute tentative de vol. Enfin, il faudra penser à optimiser l’organisation du chantier. Il faudra veiller particulièrement au rangement du matériel. Il faut dire qu’un marteau qui traîne est presque aussi dangereux que des éclats de soudure. Pour les projets de longue durée, il est parfaitement possible de faire appel à une entreprise de gestion de logistique. Cela permettra de réduire les pertes d’équipements et de réduire les dépenses fonctionnelles pouvant affecter les caisses de l’entreprise.