Le secteur du BTP comporte de nombreux risques. Il figure parmi les domaines d’activité les plus sujets aux accidents de travail. Ces derniers peuvent entrainer de lourdes conséquences. Entre le nombre important de travailleurs présents sur le site, la nature des équipements, les travaux en altitude et l’exposition directe au grand froid ou à la forte chaleur, le risque est toujours élevé sur un site de construction. Il est donc essentiel d’appliquer des règles de sécurité pour protéger les ouvriers et préserver leur intégrité physique. Retrouvez dans cet article les mesures de sécurité à respecter dans le secteur du BTP.
Sommaire :
Le port de tenues avec bandes réfléchissantes
Les personnes qui interviennent sur domaine routier, particulièrement dans des conditions dangereuses de lumière de jour, doivent porter des tenues avec des bandes réfléchissantes. Ces vêtements de signalisation à haute visibilité assurent une visibilité maximale à leur porteur. Ils comportent des bandes réfléchissantes qui intensifient la lumière. Les travailleurs du BTP doivent en porter dès lors qu’ils sont exposés à des risques liés à leur visibilité.
Les vêtements de signalisation à haute visibilité comportent généralement 2 à 3 bandes rétro-réfléchissantes. Ces bandes sont visibles à longue distance. Il est aussi important de préciser que des tenues avec bandes réfléchissantes conformes aux normes se composent toujours de matière fluorescente pour la haute visibilité. Ces tenues sont catégorisées en 3 classes de protection, selon le risque présent :
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Classe 1 : matière fluorescente de 0,14 m² et matière rétro-réfléchissante de 0,10 m²
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Classe 2 : matière fluorescente de 0,50 m² et matière rétro-réfléchissante de 0,13 m²
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Classe 3 : matière fluorescente de 0,80 m² et matière rétro-réfléchissante de 0,20 m²
Le port d’équipements de protection individuelle ou EPI
Les équipements de protection individuelle offrent une protection optimale contre les multiples dangers liés à la construction. Cette catégorie regroupe un certain nombre d’équipements. Il y a tout d’abord les casques. Ils protègent des blessures ainsi que des chocs que les chutes d’objet, les projections de matière et les collisions peuvent provoquer. Il faut aussi des lunettes. Elles protègent les yeux du rayonnement et des projections de matière. Les gants protègent les mains des brûlures, des coupures et des déchirures. Les masques, eux, protègent les voies respiratoires contre les particules solides, les agents pathogènes, les gaz nocifs…
Il faut avoir des chaussures ou des bottes adaptées. Elles protègent les pieds des chocs, des clous, des agents agressifs… Ensuite, le gilet de visualisation accentue la visibilité des travailleurs sur le chantier.
Les protections auditives servent à protéger les oreilles contre les nuisances sonores. Les dispositifs antichute protègent les ouvriers des risques de chute. Ce sont les cordes, les enrouleurs, les harnais…
Enfin, les combinaisons de travail préviennent les agressions mécaniques, chimiques et thermiques. Elles doivent résister à l’usure et aux déchirures.
La mise en place des équipements de protection collective (EPC)
Ces dispositifs de sécurité protègent les personnes et le matériel de chantier. Ils comprennent la délimitation des zones stratégiques et des abords avec les plots, les panneaux de signalisation et les bandes de sécurité. Les fonctions des EPC peuvent varier :
- réduction des émissions : capots, systèmes d’aspiration ;
- abri des personnes et du matériel : hangars, tentes, conteneurs, entrepôt… ;
- élimination des dangers : échafaudages, filets, garde-corps, échelles de service…
BTP : les mesures concernant les mécanismes en marche
Le secteur du BTP emploie plusieurs engins et machines qui peuvent se révéler dangereux pour les travailleurs. Il est donc essentiel de prendre quelques mesures pour assurer leur sécurité. Il y a tout d’abord l’interdiction d’admettre des ouvriers sur des machines s’ils ne portent pas les vêtements adaptés. Seul le personnel spécialement affecté peut accéder aux machines motrices et génératrices d’énergie.
La mise en place de dispositifs protecteurs sur les courroies, les engrenages et les autres pièces mobiles des machines est exigée. De plus, la vérification des pièces mécaniques et des autres machines dangereuses doit s’effectuer tous les 3 mois. Un entretien régulier est aussi préconisé. Il faut aussi mettre en place un signal convenu pour la mise en marche des machines actionnées par commande.
Les autres mesures de sécurité préventives
À part le port et la mise en place des équipements de protection collective et individuelle, l’entrepreneur doit instaurer d’autres mesures de sécurité sur les chantiers. Ces obligations consistent à réduire considérablement les risques sur les sites de construction. Elles comprennent :
- la propreté du chantier,
- la sensibilisation des travailleurs sur les risques du secteur,
- le roulement des équipes de travail,
- la mise en place d’une salle de pause,
- l’installation de clôture,
- l’installation des systèmes de communication à distance,
- l’installation des dispositifs de sécurité électroniques pour surveiller le chantier,
- l’interdiction de la présence d’enfants sur le site.
Il est aussi possible d’aménager l’emploi du temps pour empêcher les ouvriers de travailler aux heures les plus chaudes ou les plus froides.
