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L’assurance-vie est un placement prisé pour ses nombreux atouts. Elle offre une fiscalité spécifique, une épargne performante et un fonctionnement souple. Ses avantages ne se limitent pas uniquement à un taux d’intérêt attrayant. Elle permet aussi de constituer un capital sur le long terme et de bénéficier d’une succession avantageuse.

Ce qu'il faut retenir :

💰 Fiscalité avantageuse L'assurance-vie offre une fiscalité allégée en cas de décès.
📈 Constitution de capital Permet de constituer un capital sur le long terme.
🔗 Succession avantageuse Facilite la transmission du patrimoine avec des avantages fiscaux.
🔄 Flexibilité des versements Vous pouvez effectuer des versements libres ou programmés selon vos besoins.
💡 Diversification des investissements Offre une grande diversification des supports d'investissement.
🤝 Ouverture à tous Accessible à toute personne, sans distinction d'âge ou de profil financier.
💼 Assurance vie en couple Possibilité de souscrire une assurance vie à deux pour les couples mariés.
⏳ Fiscalité après 8 ans Après 8 ans, bénéficiez d'un régime fiscal plus favorable sur les rachats.
💸 Options de retrait Retrait partiel, total ou rente viagère pour récupérer votre épargne.

Quel est le principe de l’assurance-vie ? 

L’assurance-vie est un contrat par lequel un assureur s’engage à verser une somme d’argent à un bénéficiaire désigné en cas de décès du souscripteur ou à l’échéance du contrat. Il se distingue par sa flexibilité : vous constituez votre épargne à votre rythme, via des versements libres ou programmés et pouvez interrompre ou modifier ces versements selon vos besoins.

L’assurance-vie offre une liberté de placement et une grande diversification des supports d’investissement. Elle permet de générer des intérêts et offre une disponibilité immédiate des fonds. Elle facilite la transmission du patrimoine grâce à une fiscalité allégée en cas de décès.

Assurance vie : qui peut souscrire ? 

La souscription à une assurance vie est ouverte à toute personne, sans distinction d’âge, de situation financière ou de profil d’investisseur. Il existe certaines conditions à respecter :

  • Le souscripteur doit être capable juridiquement. Cela signifie qu’il doit être majeur ou émancipé. Dans le cas d’un mineur non émancipé, la souscription doit être réalisée par le représentant légal.
  • Le souscripteur doit accepter les conditions du contrat, y compris les obligations de versement. Le souscripteur a le droit de désigner le ou les bénéficiaire(s) de son choix, qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales.
  • Le souscripteur doit aussi tenir compte de son profil de risque et de ses objectifs d’épargne avant de choisir le type de support d’investissement (fonds en euros ou unités de compte) de son contrat d’assurance vie.

Vous pouvez souscrire une assurance vie à deux, notamment pour les couples mariés sous un régime communautaire. On parle d’assurance vie en coadhésion, où chaque époux est respectivement co-adhérent et co-assuré.

Exemple concret de fonctionnement d’une assurance-vie 

Pour illustrer concrètement le fonctionnement d’une assurance-vie, prenons l’exemple de Monsieur Dupont qui aurait souscrit un contrat d’assurance-vie chez l’assureur Macif.

Monsieur Dupont souscrit une assurance-vie à 40 ans avec l’objectif de préparer sa retraite et de transmettre un capital à ses enfants. Il choisit un contrat multisupports, composé d’un fonds en euros pour la sécurité et d’unités de compte pour le rendement.

Il verse une prime initiale de 10 000€ et décide d’effectuer des versements mensuels de 200€. Ces cotisations sont investies selon la répartition qu’il a définie entre les supports.

Au fil des années, son capital se constitue et se valorise grâce aux intérêts générés.

À 65 ans, Monsieur Dupont décide de faire des retraits réguliers pour compléter sa retraite. À son décès, le capital restant est transmis à ses enfants, bénéficiant d’un abattement fiscal avantageux.

Ouvrir un contrat d’assurance-vie : étapes et conseils 

Pour ouvrir un contrat d’assurance-vie, plusieurs étapes sont nécessaires :

Il faut choisir le type de contrat qui correspond le mieux à vos besoins et à votre profil. Cela peut être un contrat monosupport, principalement investi en fonds en euros, ou un contrat multisupport qui propose aussi des unités de compte.

Il faut procéder à la souscription proprement dite qui implique la remise de plusieurs documents obligatoires tels que :

  • Un justificatif d’identité ;
  • Un justificatif de domicile ;
  • Un bulletin d’adhésion.

N’oubliez pas de bien lire les conditions générales et la notice d’information du contrat.

Le premier versement doit être effectué. Celui-ci peut varier en fonction des contrats et des assureurs.

Quelques conseils pour réussir cette étape :

  • Comparez les offres en ligne ou avec l’aide d’un conseiller
  • Prenez en compte votre situation personnelle, professionnelle et patrimoniale
  • Soyez attentif aux frais associés au contrat (frais de versement, de gestion, etc.)
  • Pensez à rédiger la clause bénéficiaire en veillant à bien définir les bénéficiaires de votre contrat.

L’impact des 8 ans sur la fiscalité de l’assurance-vie 

La période de 8 ans est souvent considérée comme un cap important en matière de fiscalité de l’assurance-vie. Après cette durée, le souscripteur bénéficie d’un régime fiscal plus favorable. Si vous effectuez un rachat sur votre contrat après 8 ans, vous aurez droit à un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule, et de 9 200 euros pour un couple. Les gains au-delà de cet abattement seront imposés, mais à un taux réduit.

Deux options s’offrent à vous pour cette imposition :

  • Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%, aussi appelé flat tax.
  • L’intégration au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Comment récupérer son argent placé sur une assurance vie ? 

Pour récupérer l’argent de votre contrat d’assurance-vie, plusieurs options s’offrent à vous et dépendent de vos besoins financiers.

  1. Le retrait partiel : Cette option permet de retirer une partie de l’épargne sans clôturer le contrat. Un outil pratique si vous avez besoin de liquidités pour faire face à une dépense imprévue.
  2. Le retrait total ou rachat : Il s’agit ici de récupérer l’intégralité du capital accumulé. Attention toutefois, ce retrait entraîne la clôture du contrat et peut avoir des conséquences fiscales.
  3. La rente viagère : Cette option transforme votre capital en une rente régulière et à vie, idéale pour compléter vos revenus à la retraite.

Pour réaliser une de ces opérations, il faut adresser une demande à votre assureur, soit par courrier postal, soit par voie électronique. Assurez-vous de bien comprendre les implications fiscales de chaque option avant de prendre une décision.