La micro-entreprise séduit notamment par sa gestion simplifiée. Elle permet de lancer un nouveau projet en parallèle d’une activité salariée. Cette initiative permet aux personnes sans emploi de créer leur poste et pourquoi pas vivre de leur passion. Quels sont les avantages liés à la micro-entreprise ?

Ce qu'il faut retenir :

  • Se faire accompagner lors de la création d'une micro-entreprise permet de bénéficier de conseils juridiques et de payer moins d'impôts et de cotisations sociales.
  • Le régime fiscal simplifié de la micro-entreprise permet de payer des cotisations en fonction du chiffre d'affaires, avec la possibilité de choisir entre le versement libératoire et le régime classique.
  • Les micro-entrepreneurs bénéficient d'allègements comptables, avec la tenue obligatoire d'un livre-journal des recettes et d'un registre des achats, ainsi que des durées de conservation spécifiques.
  • Les coûts de création d'une micro-entreprise sont réduits, avec une immatriculation peu onéreuse et la possibilité de bénéficier d'un accompagnement pour les formalités spécifiques à certaines activités.
  • Le micro-entrepreneur doit ouvrir un compte bancaire professionnel et payer des frais d'ouverture et de gestion, et certaines activités nécessitent une assurance professionnelle pour couvrir les risques.

Création de micro-entreprise : faites-vous accompagner dans ce contexte

Devenir auto ou micro-entrepreneur implique des formalités juridiques. Il s’avère donc judicieux de se faire accompagner afin d’éviter les mauvaises décisions. Ce sera l’occasion de payer moins d’impôts et de cotisations sociales. Le micro-entrepreneur, comme on peut le voir sur hellomybusiness.fr, pourra compter sur l’expertise d’un juriste pour les besoins en termes de formalités administratives.

Dans un premier temps, la mise en relation se fera par le biais d’une plateforme qui accompagne les micro-entrepreneurs dans leurs démarches de création. Une équipe réactive se charge de traiter les dossiers dans les moindres délais. Leur rôle consiste à informer les indépendants sur les contenus juridiques pratiques et accessibles.

On peut souligner aussi le régime fiscal simplifié grâce au statut de micro-entreprise. Techniquement, la micro-entreprise est assortie d’un régime micro social simplifié. Autrement dit, le dirigeant ne paye que les cotisations en fonction de son chiffre d’affaires trimestriel ou mensuel. À ce propos, le taux de cotisation sera déterminé selon l’activité. La micro-entreprise présente des avantages considérables sur le plan fiscal. Il s’agit en effet de choisir entre le régime optionnel de versement libératoire et le régime classique. Cela entraine un allègement des déclarations fiscales ainsi qu’une comptabilité simplifiée.

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Des allègements comptables considérables

Les micro-entrepreneurs bénéficient de conséquents allègements fiscaux, administratifs et comptables. La tenue du livre-journal des recettes demeure obligatoire. Cette formalité résume les diverses opérations, dont les recettes et les encaissements. Une micro-entreprise doit aussi tenir un registre des achats qui détaille les achats réalisés au cours d’une année civile. Ces livres comptables obligatoires sont, dans un premier temps établis au format papier. Ils seront ensuite imprimés, voire numérisés.

En principe, la durée de conservation des livres comptables est de 6 ans, à compter de la date de la dernière inscription sur les registres. D’un autre côté, la législation commerciale recommande une durée de conservation de 10 ans en cas de litige.

Des coûts de création d’entreprise réduits

Effectivement, les coûts de création d’une micro-entreprise sont réduits. Mieux encore, l’immatriculation d’un micro-entrepreneur est très peu onéreuse. Il faudra néanmoins prévoir les frais annexes dans le cas d’une entreprise artisanale qui nécessite le suivi d’un stage de préparation à l’installation (SPI). Cette démarche s’effectue auprès de la chambre de métiers et de l’artisanat. À noter que les agents commerciaux doivent s’immatriculer au registre spécial des agents commerciaux (RSAC). Cette procédure est réalisable via le service d’assistance à formalités. Pour ce faire, il convient de se rendre auprès des CFE. Ces derniers se rapportent aux chambres des métiers et de l’artisanat ou encore des chambres de commerce et d’industrie.

En termes d’obligations, le micro-entrepreneur est tenu d’ouvrir un compte bancaire associé à son activité professionnelle. Il aura à payer des frais d’ouverture et de gestion du compte bancaire. Par ailleurs, certaines activités nécessitent une couverture par un contrat d’assurance professionnelle. C’est le cas notamment des métiers du bâtiment. La souscription d’une assurance de responsabilité civile professionnelle est aussi recommandée pour prévenir les éventuels dommages causés à des tiers.